Cassida rubiginosa

Dénommée aussi  la Casside à tache de rouille, Cassida rubiginosa , est une Chrysomèle de petite taille, environ 6 mm, inféodée aux chardons. C'est un insecte aux yeux bien cachés sous sa carapace dont le nom viendrait de sa capacité à secréter un liquide rouge.

Casside

Cassida rubiginosa

Volucella inflata, la Volucelle enflée

La Volucelle enflée, Volucella inflata, comme de nombreux sujets de la famille des Syrphes, pratique le vol stationnaire et se déplace très rapidement et quelquefois en tous sens ce qui ne facilite pas sa localisation.

Volucelle enflée

Volucella inflata

Sa livrée la fait ressembler à une abeille ou à une guêpe et elle se nourrit essentiellement du nectar de fleurs, notamment celui des ombellifères.

Sphaeroderma testacea

Sphaeroderma testacea, un nom bien disproportionné et tarabiscoté pour une aussi  petite bête de 3 mm à peine, que l'on pourrait prendre à tort pour un bébé coccinelle sans point mais qui est en fait une Altise.

Sphaeroderma testacea

Souvent visible sur les chardons dont les larves minent les feuilles, il s'agit bien comme les Coccinelles visibles ici d'un Coléoptère de la famille des Chrysomèles, mais de la sous-famille des Alticines, qui à la particularité de sauter grâce à ses pattes postérieures très développées, d'où son surnom de "puce de terre".

Altise

Gymnosoma rotundatum, Gymnosome arrondi

La mouche Gymnosome arrondi, Gymnosoma rotundatum, appartient à la famille des Tachinides, dont la larve parasite certaines punaises. C'est un Diptère d'assez petite taille, 7 mm environ, que l'on peut assez souvent observer sur les ombellifères.

Gymnosome arrondi

Gymnosoma rotundatum

Antaxius pedestris, l'Antaxie marbrée

L'Antaxie marbrée, Antaxius pedestris, affiche des antennes d'une longueur impressionnante qu'il n'est pas toujours facile de faire rentrer dans le viseur de l'APN. C'est une espèce que l'on peut rencontrer plutôt dans le sud-est de la France et qui en montagne occupe les broussailles et arbustes en bordure des éboulis rocheux.

Antaxie marbrée

Antaxius pedestris

Le sujet pris en photo est totalement hors de son contexte environnemental habituel en s'aventurant ainsi tout à fait par hasard sur une serviette avant de disparaître en me laissant à peine le temps de lui tirer le portrait.

Les cerques du mâle sont assez caractéristiques, comme le détail de la photo rapprochée le montre, et sont parmi d'autres, l'un des critères pouvant aider à l'identification de l'espèce.

Aglais urticae, la Petite tortue

La Petite tortue, Aglais urticae, également appelée Vanesse de l'ortie, plante à laquelle la chenille est inféodée, est sans conteste l'un des plus flamboyants des Nymphalides, arborant une livrée fauve ponctuée de taches jaunes et noires et de lunules bleues en bordure des ailes.

Petite tortue

Aglais urticae

C'est un papillon précoce qui peut être observé dès le mois de février et se reproduire parfois en trois générations , la dernière hivernant et trouvant refuge dans les granges pour réapparaître au printemps suivant.

Oedipoda caerulescens, l'Oedipode bleue

Après l'Oedipode rouge, Oedipoda germanica, voici sa presque soeur l'Oedipode bleue, Oedipoda caerulescens qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau à l'exception de ses ailes dont la couleur diffère. La coloration du corps de ce criquet peut aller du jaune au noir en passant par le brique et le brun selon le sol sur lequel il s'est développé.

Oedipode bleue

Oedipoda caerulescens

Oedipoda germanica, l'Oedipode rouge

Orthoptère de la famille des Acrididae, l'Oedipode rouge, Oedipoda germanica, aux couleurs très colorées, visibles lorsque l'insecte vole, affectionne plutôt les endroits secs et ensoleillés du sud. C'est un criquet qui sait parfaitement se fondre dans les décors pierreux et rocailleux où il est alors assez difficile à repérer.

Oedipode rouge

Oedipoda germanica

Satyrium spini, la Thécla des nerpruns

Après la Thécla du bouleau, puis la Thécla de l'Yeuse, voici la Thécla des nerpruns, Satyrium spini, l'un des Lycènes les plus vifs qu'il m'ait été donné de rencontrer et qui n'hésite pas à s'opposer aux fortes rafales de vent auxquelles il est quelquefois confronté en montagne.

Thécla des Nerpruns

Satyrium spini

L'identification de ce joli sujet ne pose pas trop de problème car outre les petites queues qu'il porte aux ailes postérieures, il est le seul de son espèce à posséder une macule très caractéristique d'un bleu métallique à l'angle anal.

 

C'est un papillon qui aime les endroits rocailleux parsemés d'affleurements rocheux et de petits buissons ouverts au vent.

 

Satyrium ilicis, la Thécla de l'Yeuse

La Thécla de l'Yeuse, Satyrium ilicis, est un papillon de petite taille (environ 3,5 cm d'envergure) appartenant à la famille des Lycènes qui ne dévoile que très rarement le recto de ses ailes.

Thécla de l'yeuse

Conocephalus fuscus, le Conocéphale bigarré

Après le Conocéphale des roseaux, voici venir son cousin, le Conocéphale bigarré, Conocephalus fuscus qui fréquente les mêmes biotopes et appartient également à la famille des Tettigoniides.

Conocéphale bigarré mâle

Conocephalus fuscus femelle

Contrairement à C.Dorsalis, les élytres de C.Fuscus dépassent légèrement de l'abdomen et l'ovipositeur de la femelle est rectiligne et très long, différences que l'on peut observer sur les deux extraits des clichés ci-dessous.

Conocéphale bigarré

Conocéphale des roseaux