15 oct. 2012

Hedychrum nobile

Avant une petite pause, je vous livre cette Chryside ou Guêpe coucou de très petite taille (environ 7 mm) aux superbes couleurs, que j'ai été tenté de cataloguer dans un premier temps, comme Chrysis ignita, ou Chryside enflammée, la plus commune dans l'hexagone.

Merci à l'Anonyme qui aujourd'hui 4 avril 2013 vient de me livrer l'identité "Hedychrum nobile" de cette petite guêpe
Hedychrum nobile
Hedychrum nobile

Hedychrum nobile
Guêpe coucou
En l'absence de certitudes, et devant la diversité des espèces possibles ou probables ainsi que la difficulté à obtenir des éléments formels d'identification, j'en suis sagement resté à Chrysis sp.

Le nom vernaculaire de Guêpe coucou donné à cet Hyménoptère parasite lui vient de son habitude à pondre dans le nid d'autres abeilles solitaires ou guêpes où leur larve se nourrit de la larve de l'abeille ou de la guêpe propriétaire des lieux.
Grâce aux reflets métalliques de son corps et de ses pattes, la Guêpe coucou ne peut être confondue avec un autre insecte et c'est, avec sa position en boule lui permettant de se protéger lorsqu'elle se sent vulnérable, le moyen d'identification le plus vraisemblable.

11 oct. 2012

Libelloides longicornis, l'Ascalaphe commun

l'Ascalaphe commun, Libelloides longicornis,  dénommé aussi Ascalaphe ambré possède des ailes translucides qui, à la première rencontre, font penser à celles des libellules.
Libelloides longicornis
Ascalaphe commun
Ascalaphe ambré
Libelloides longicornis
Ascalaphe commun
Ascalaphe ambré
Il ne faut pas longtemps pour se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'une Libellule ni même d'un Papillon malgré les antennes en massues assez ressemblantes. Il s'agit bien d'un insecte différent ayant sa propre personnalité n'appartenant d'ailleurs ni à l'ordre des Odonates ni à celui des Lépidoptères mais à celui des Neuroptères.
Son aire de répartition est plutôt méridionale, jusqu'à 1500m d'altitude en montagne, où il pratique la chasse, en vol, de petits insectes à 2 ou 3 mètres au dessus des prairies ensoleillées fournies en longues graminées .
Les deux lunules noires en arc de cercle visibles aux extrémités des ailes postérieures de l'Ascalaphe commun sont l'un des moyens d'identification de l'espèce. C'est un insecte qui, au repos, a la particularité de rabattre ses ailes en toit au dessus de son abdomen.

10 oct. 2012

Eublemma purpurina, la Noctuelle purpurine

La Noctuelle purpurine, Eublemma purpurina est un joli papillon de nuit aux couleurs improbables qui ne manquent pas d'attirer l'oeil du photographe. C'est justement à cause de la couleur particulière de ses ailes que j'ai jugé intéressant de  publier cet Hétérocère, malgré la qualité moyenne des clichés.
Eublemma purpurina
Noctuelle purpurine

Noctuelle purpurine
Eublemma purpurina

C'est une espèce plutôt méridionale mais son biotope se déplace, sans doute du fait des changements climatiques, vers le nord et l'ouest où elle est même répertoriée en Normandie.

8 oct. 2012

Parnassius apollo, l'Apollon

Espèce montagnarde, l'Apollon, Parnassius apollo, est l'un des plus grands Papillons de nos montagnes dont l'envergure peut atteindre 8 cm.
Parnassius apollo
Apollon
Apollon
Parnassius apollo
Ce Lépidoptère calme au vol paresseux, fréquente essentiellement les pentes rocailleuses et les éboulis où il butine chardons et centaurées.
Au moment de l'accouplement, afin d'assurer sa descendance génétique, le mâle Apollon laisse un bouchon copulatoire de protéines, le Sphragis, qui en durcissant interdit toute fécondation de la femelle par un concurrent. 
Le réchauffement climatique le cantonne de plus en plus entre 1500 et 2500 m d'altitude dans les Alpes et les Pyrénées.
Assez indolent Parnassius apollo est relativement facile à approcher ce qui permet au photographe la réalisation de gros plans comme ici ou encore ici.

4 oct. 2012

Atylotus loewianus (mâle)

Pour clore le sujet sur Atylotus loewianus, je vous présente Monsieur, un Taon mâle dont le particularité immédiatement visible, par rapport à la femelle présentée dans mon précédent message, est l'absence de séparation des yeux, dont on dit qu'ils sont Holoptiques.
Atylotus loewianus
Atylotus loewianus (mâle)

Pour le reste, peu de différences anatomiques mais cependant une différence de comportement de taille pour le photographe, c'est qu'il ne sera pas piqué par le sujet pendant sa séance de prise de vue puisque les mâles de la famille ne piquent pas.

2 oct. 2012

Atylotus loewianus (femelle)

Aujourd'hui, rencontre avec Atylotus loewianus, une superbe femelle Taon blonde d'un peu plus de 10mm, aux grands yeux verts irrésistibles.

>Atylotus loewianus
Atylotus loewianus (femelle)
Madame Atylotus possède, comme toutes ses cousines de la famille des Tabanides, des yeux tachetés dichoptiques, c'est à dire présentant une séparation.
Comme j'avais déjà eu l'occasion de le dire ici et ici lors de précédentes publications de cet insecte, seule la femelle pique les bovins ou les chevaux mais aussi les humains.
Quelques informations intéressantes sur les Taons peuvent être consultées sur le site de Catnisweb.